Sans foi, sans guide, ni raison, ni bon sens. Francisco Gavidia
Publié le 25 Novembre 2021
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Volcan Izalco, Salvador
……écho de poète…..
(…) Les peuples dont l’esprit défaille
Se fiant à leur seul compagnon, le hasard,
Et dérivant au gré des vents aveugles,
Jamais n’ont atteint nul rivage :
Sans foi, sans guide, ni raison, ni bon sens,
Jamais n’assure son salut
Un peuple qui s’abandonne
A la tourmente du destin.
La horde qu’amalgame le hasard
N’est nullement société, car le pâle égoïsme
Y répand sa semence,
Préparant la moisson de ténèbres
Que le tyran récoltera «(…)
Francisco Gavidia, A l’Amérique centrale in Patria, in Obras 1913 traduction Maria Poumier
Serait-ce le lien qui manque
L’esprit de groupe, la solidarité
Qui glisse entre des bras un semblant
De fraternité, qui porte en son cœur
Le grand emballement à voir la figure réjouie
De celui à qui l’on tend la main
Ce n’est que force accomplie
L’unification des cellules et dans leur noyau
Le fruit
Qui doucement se verdit
Qui doucement gémit
Qui doucement ternit
Avec sa grande loterie, sa prime de vitamines
Sa multiplication des ondes pour en faire une chorale
D’unisson
Il est là le lien qui n’en est pas un ou qui l’est sans l’être
La belle rencontre entre les êtres
Autour d’un principe de vie
Pour éviter le feu, pour éviter la furie, pour éviter la horde
Que les liens s’enchaînent que la ronde danse
Enferme en son cœur les sombres ignorances
Pour qu’éclose une musique simple mais belle
Résonnant sur les parois fumeuses de tous nos volcans
En vrai, la chanson, les rafraîchissant.
Carole Radureau (25/11/2021)