La poussinière aux rêves bleus
Publié le 13 Novembre 2021
J’ai fait un rêve de couleur bleue
Bleu est le son des étoiles
Je n’ai même pas tenté de résoudre
L’énigme
Qui glisse 7 noms de sœurs
Aux 9 étoiles des Pléiades.
Le rêve de la poule aux poussins
A continué
Fervent
Multiplement interprété selon l’origine des pas
Mais le ciel lui ne change pas
Il y a une certaine vérité
Car quand tu lèves la tête
Il y a au-dessus de toi une carte
Qu’il faut reconnaître : un grand portulan
D’ailleurs ne dis-t-on pas que la constellation est la patronne des marins
Et que cet amas ne regroupe pas 7 ou 9 étoiles
Mais des milliers
La plus brillante c’est Eta Tauri, ou Alcyone, la poule
Elle peut nous tirer la langue
On ne la rattrapera pas à 440 années lumière de la terre
Pourtant Serge l’a figée
Dans toute sa beauté
Toute nue
Sortant du bain
Ou de l’œuf
Avec son voile de tulle bleu
Dadjâdja al-samâ mâ banatihi des Arabes
Pillalou codi en Inde
Gallineta (poulette) en Italie
Tout ceci de la poule à ses enfants
Pour la grande poussinière galactique
Pourtant il semblerait que c’est Zeus lui-même
Qui les a, ainsi placées
Comme cela les mortels peuvent s’ils le souhaitent
Connaître les révolutions des saisons
Quand les Pléiades se couchent le matin au mois Althur
Alors l’hiver commence
Quand elles se lèvent le soir elles ramènent le froid
Alors que le lever du matin apporte la chaleur
Elles sont aussi les précieuses connaissances des cycles agricoles
Elles gardent en elles dans l’intervalle des 6 mois de leurs différents levers
Les moissons,
Les vendanges,
La maturité des récoltes
La poussinière est sacrée
Du moins elle inspire les êtres
Toute génération
Toute géographie
Confondues
Je ne sais pas si tout ceci se révèle
Il y a toujours une sagesse populaire dans les observations
Elles sont les conséquences de la vie
Quand rien n’est facile
Quand tout s’acquiert à grands coups d’énergie physique
De force mentale
Et d’intuition
Les choses ne tombent jamais toutes seules dans les becs
Même des poussins de l’espace.
Les étoiles sont nos sœurs que dis-je, nos mères
Nos grand-mères, nos chères aïeules tremblotantes
Elles ont ici revêtu le tulle bleu de la divinité
Comme une lumière sacrée
Qui brille autour de leur âme comme une aura.
Carole Radureau (13/11/2021)
Inspirée par cette (sublimissime comme dirait l’autre dont le nom commence par un R) photographie de Serge que je remercie autant de fois qu’il y a d’étoiles dans le ciel du Vivarais