Fraîcheur et l’arlequine
Publié le 26 Août 2021
Je voudrais de mon pinceau malhabile
Croquer la fleur en sa beauté
Dire comme son minois me réjouis
Comme elle est fraîche sa gorge toute emplie
Des vocalises de l’eau
Je voudrais comme l’on fait d’une cascade
Réunir en quelques mots les sens
Tous réunis comme en un bouquet
Auquel manquerait le lien qui sert à tout propos
Il y a des beautés qui s’épanouissent
Dans un souffle
Certes on leur a donné un petit coup de pouce
A défaut du pinceau
Il y a celles qui miment la douce fraîcheur comme
Un chant de fauvette et
Celles qui dessinent un théâtre bariolé
Comme la Comedia del’Arte
Ce que le pouce a dit en semant la vie
L’œil le récupère et le cœur s’en fait l’écho
Je voudrais partager avec vous ma petite joie du moment
Quand la fleur me sourit qu’importe son habit qu’importe
Sa voix et sa chanson
J’ouvre mon cœur à sa vibration
Ainsi
Je peux
Aisément
La diffuser.
Carole Radureau (26/08/2021)
Fraîcheur est un godetia
L'arlequine est une belle de nuit