Que tombent tous les chapelets

Publié le 27 Juillet 2021

Que tombent tous les chapelets

 

Que tombent tous les chapelets

Toutes les malfaisances

Et qu’en toute innocence

Nous puissions brouter

L’herbe tendre de nos vies.

 

Que tombent les nuées

Que cessent de suite les haines

Attisées par des puissants

Aux dents longues et acérées.

 

Que soit laissé s’écouler

Le flux limpide de l’autogestion

La liberté de choisir

La liberté de gérer sa vie, son état, son porte-monnaie

Que le mors aux dents

Choit comme un diable enfumé

Par sa propre mélancolie.

 

Je demande la fleur rouge de l’espérance

Sur vos toits

Elevée tel un nuage de vérité

Je demande la tortilla pour l’enfant de la Montaña

Et une école au lieu du travail dans les champs

Je demande la compassion

Et un brin d’empathie comme un brin de riz

Qui sourit, même édenté

Comme un épi de maïs

En sa robe conséquente.

 

Que cesse l’ingérence

Que cessent les propagations de haine

De connivence

Les mensonges, les hypocrisies

N’avons-nous pas assez à régler pour

Que sur terre

Chacun soit traité avec la même égalité ?

 

Carole Radureau (27/07/2021)

 

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Certainement des pottoks...
Répondre
A
Moi aussi !
C
Ah, oui, ça ressemble bien......j'adore.
A
Comme cette belle image illustre bien ton poème, un symbole de liberté le cheval !
Répondre
C
C'est vrai, même si celui-là il est dans un enclos.....comme j'aimerais voir des chevaux sauvages en liberté. Je me souviens que lorsque nous avions été pour la 1ère fois au Pas de la Case (casa) en Andorre (quand la famille est venu vivre dans la région toulousaine, c'est devenu une sortie pour tous, l'Andorre), il y avait de petits chevaux, genre poneys, en liberté dans la montagne, j'avais adoré les voir.