24. Curieux

Publié le 24 Décembre 2020

24. Curieux

 

……31 poèmes d’amour à la terre-mère pour en finir avec 2021…..

 

 

Nous ne sommes jamais assez

Curieux

Il me semble

Et n’entrons pas assez dans les

Détails

Ainsi, notre mère la terre

Dans nos coins

Et recoins

Ne connaissons pas.

 

L’enfant , lui, a cette curiosité au

Cœur

Il ne se dit pas, tiens :

« Sois curieux ! »

Il l’est naturellement et nous

Devrions prendre exemple sur lui

Car quelque part entre ici et là

Il semble

Que nous ayons perdu cela.

 

Il faut avoir l’œil avisé

Et la vue

Aiguisée !!

Tant de richesses nichent par-dessus

Tout !

 

La petite vie est une affaire de science

Naturelle et c’est ici que l’école

A affaire

Avec nous.

L’enfant qui arpente son territoire de bout

En bout

De chaque élément de cette parcelle il

Connaît les vertus

Les utilisations possibles les

Bonnes et les moins bonnes choses

L’enfant qui vit dehors

Sans trop de falbalas chez lui

Dans la nature sait toujours

Trouver sa vie et

Son intelligence et

Sa débrouillardise et

Son esprit d’entreprise et

Son autonomie et

Sa curiosité.

 

Hélas peu d’enfants ont une parcelle à

Explorer un

Endroit où

Faire des bêtises et les

Assumer enfin pas

Toutes !!

 

Un imaginaire en proie au bestiaire, au végétal

Au naturel, aux éléments

C’est une poésie qui tient au corps comme

Un gruau !!

 

Pour écrire il faut avoir connu la magie ?

Peut-être.

Avoir connu le battement de la tempe de la terre-mère ?

Assurément.

Je sens en moi chaque battement d’elle-même

Dans ma réclusion

Je désire qu’elle me donne sa force car souvent

J’en ai besoin

Rebondir, se régénérer, relancer la machine

Chaque fois pour éveiller à chaque sortir

Sa curiosité, voir la beauté

Dans l’insecte, le cynorrhodon, la lune

Le sourire d’un nuage le cri

D’une corneille

Sourire des facétieuses mésanges

Des péripéties des moineaux et

Parfois rêver devant la perfection d’un visage

De mésange huppée.

 

Elle te regarde avec sa petite face effrontée

Tu sens sa force malgré sa petitesse

C’est sa huppe qui lui donne cette force

En avant, en avant

Hussarde sur le toit et que tombent dans sa glotte

De délicieuses graines.

 

Soyons curieux sans cesse

A jamais

Désirons découvrir les beautés et les éléments

De cette terre-mère qui n’a qu’un vœu :

Nous surprendre sans cesse.

 

Carole Radureau (23/12/2020)

 

Rédigé par caro et hobo

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A
C'est vrai, je m suis souvent demandé ce qui nous éloignait de la magie de la nature. Les enfants y sont naturellement en fusion, comment se fait-il que cela ne dure pas? <br /> On y revient (pas tous) plus tard, mais une partie de notre âme a dû s'envoler...ce n'est plus pareil.<br /> Jolie photo encore.
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C
Je pense que ce sont les études puis les obligations professionnelles, tout va très vite, il faut s'insérer dans un cadre, en faire partie, donner l'impression de s'y sentir bien, puis suivre le cours des choses comme la bonne pensée nous y emmène, nous y pousse. Ensuite on ne se pose plus de questions on avance sur ce chemin presque tout tracé et on ne se rend pas compte que l'on sème les plus jolies habitudes et les plus jolies choses qui nous ont forgées en tant que personne, sur le bord du chemin. Certains gardent ça en eux, sans doute ce sont les personnes qui restent connectées à l'enfance et à la terre parce qu'elles souffrent plus que d'autres, à tous les niveaux et elles savent que cette magie-là c'est une force, c'est dans leur petite chambre de bonne, ça peut revenir au besoin.