Tueurs d’abeilles
Publié le 7 Octobre 2020
La poésie
C’est une fleur aux mille lueurs
Qu’aime à butiner les abeilles
Cette poésie qui s’éveille chaque matin
Au son de l’éternel aujourd’hui
Celui qui doit se concentrer sur lui-même
Sans trop penser aux lendemains
Pourtant chaque jour les lendemains deviennent chargés
Alors que le jour même l’est également
C’est comme si les leçons n’étaient jamais apprises
Comme si chaque fois
Tout recommençait
Les tueurs d’abeilles reviennent
Les tueurs de gens tueurs de vie reviennent
Ceux qui étaient interdits (Ah ! les promesses d’élus)
Mais la vie vous ne l’avez pas compris
Elle se tient du bout d’une pince à épiler
Elle se regarde en fond de teint
Elle se tient là, dans la main
Comme une petite larme frêle
Qui a conscience de sa petitesse
L’humilité n’est pas la règle
Le sensé n’est pas la règle
Le respect n’est pas la règle
La santé n’est pas la règle oh !non
Le devenir n’est pas la règle
L’ego l’est
Le fric roi l’est
Le pouvoir l’est
L’expansionnisme l’est
L’inconscience humaine l’est
Avec ces règles vous pouvez essayer d’utiliser un compas
Dessiner un cercle
Vous savez comme celui qui compose tout élément des amérindiens
Leur cosmovision
Vous n’y arriverez pas
Il n’y a pas ou peu de cercle dans nos vies de civilisés (vous pouvez essayer de compter dans votre cadre de vie)
Il n’y a que des coins sur lesquels
Buter, buter, buter
Chaque jour prend ton coin dans la figure
Prend ton néonicotinoïde dans la glotte
Chaque jour cherche-là
L’harmonie
Cherche-là, la beauté
Cherche-le, l’équilibre
Si tu les trouves, surtout, prévient le poète
Il en fera un poème-cercle lumineux
Plein de rêves et d’espoirs
Plein de miel et de rires
Plein de fleurs et d’abeilles
Plein d’eau fraîche, d’air pur et de forêts
Reverdissant.
L’espoir est un pollinisateur
Qui ne connaît pas son nom.
La vie est une mamelle déjà tarie.
Aimer c’est reconnaître la beauté.
La beauté n’est jamais cachée
Elle est là où tu poses
Ton regard d’enfant.
L’abeille est la reine de la beauté
L’ouvrière de la confidence
La dispensatrice de vie
La vie cette mamelle déjà tarie.
Carole Radureau (07/10/2020)