Et c’est à nouveau le temps de mourir…peut-être
Publié le 25 Octobre 2020
Et le ciel se couche
Sur un jour qui raccourcit
Qui mène à plus de sombre
De noir dans tous les sens du terme
Et la vague à nouveau
Ecume son devenir de vague
Ce qu’elle aime la vague
C’est grandir
On lui avait nié ce pouvoir de grandir
A elle qui ne rêvait que d’être
Tsunami
Il en faut de la compassion
Pour ne pas trop juger
Comprendre et puis défendre
Il en faut de la patience
Mais de cela ici nous avons
Chaque jour est un jour de l’oiseau
C’est lui le chef de la notre canopée
Et les hôpitaux se saturent
C’était prévu et c’était prévisible
Ici aussi évitons de juger
Constatons et
Pleurons
Car certains n’en reviendront pas
Est-ce que cela en valait la peine ?
Est-ce que la « liberté » en cette crise en valait la peine ?
Je ne sais si l’ego de chacun est piqué
Par la pensée négative occidentalisée
Instrumentalisée
De la vulnérabilité possible
Je sais que l’être humain est une feuille au vent
Ballotée par celui-ci qui a conscience de le balloter
Alors que l’être humain, lui
N’en a pas conscience
Il souffle sur nous un souffle de mort
De peine et de grande tristesse
S’y mêle tout un déballage de bagages à la dérive
Que nul ne peut nier
Nul ne peut nier que ce qui se vit c’est une crise
Qu’il y a sans doute encore une porte ouverte
Mais pour combien d’entre nous ?
Pour combien d’entre nous la colombe
Passera sur ses lèvres une langue de gourmandise sucrée
Pour combien d’entre nous la mésange rira au printemps ?
Il ne faut pas garder de l’écrit un sentiment de tristesse
Il faut en garder un air d’aujourd’hui
Tout en se disant :
Ici et maintenant, tout va bien !!
Car demain, hier ne sont que des pages de souffrance
Pour vivre mieux son quotidien de peine
Il faut rester présent, presente, toujours, siempre.
Carole Radureau (25/10/2020)