L’observatrice
Publié le 27 Août 2020
Ma nuit, ma matrice
Ma douce liqueur
Mon essentielle
Enveloppe-moi de ta chaleur sensuelle
Berce-moi de ta canopée de nuage.
Ma vue est une autoroute essentielle
Rien ne peut y échapper
Mais si toi ma lune tu m’éclaires
Si vous mes sœurs-étoiles vous vous faites lucioles des anges
La musaraigne ne passera pas à travers vos passoires
Elle ira droit dans mon estomac.
Il est triste d’être une proie
Quand je suis là, moi la puissante
Car les astres sont mes complices
La nuit est ma calculatrice.
C’est ainsi que la terre-mère m’a faite
Je fais ma petite discussion
Je converse avec les Pléiades qui me répondent
Sans cesse dans leur morse éduqué
Je discoure avec Vénus qui m’apprend les nouvelles de la terre
C’est enrichissant mais pas autant que la Grande Ourse qui court après sa queue.
C’est ainsi que je suis telle qu’on me pense
J’ai rimé quelques vers, tu m’as vue
Tu m’as immortalisée
De là où je suis sur ma branche
Je diffuse mon amour et toute ma tendresse
Mon Hou-hou est une sérénade et toi
Tu l’as bien entendue.
Carole Radureau (27/08/2020)
Inspiré par cette photo de Serge (gracias)