La mer attend

Publié le 8 Mai 2020

image de mon comp@ Henri G.

image de mon comp@ Henri G.

Dans l’espace coiffé de varech-amertume

Suivre les traces de petites pattes préoccupées

C’est un espace gardé par la fourche de Neptune

Par la quintessence rosée des méduses.

 

L’oiseau est là et se démultiplie

Il parle en sa langue et se rit du confinement

Derrière lui les vagues viennent en mordant

Elles galopent sur leur canopée d’écume

Sautent comme des cabris voulant caresser le nuage gris.

 

Furie que l’eau qui se pique les fesses sur l’ortie marine

La langue acérée d’une vive a aiguisé son feu

Et parle vite cette langue quand elle dit son contraire.

 

Le vent a chauffé la marmite de l’ébullition maritime

C’est un bouillon blanc qui rime avec maintenant

Une histoire de calme pourtant en action

Un jour sans histoire qui tourne au sublime

Quand sur la plage discutent les goélands.

 

Carole Radureau (08/05/2020)

 

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

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A
C'est joli et très alerte comme style, cette très belle photo t'inspire! Pauvres goélands et autres oiseaux, les hommes vont bientôt se réapproprier la plage...
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C
J'essaie de suivre le mouvement des vagues mais là pour le coup et recherche d'information, ce n'est pas d'une mer dont il s'agit mais de l'océan (Pacifique). Je ne pense pas que la plage soit fréquentée vu la photo de la retraite ou Henri réalise son confinement en Nouvelle-Zélande, ça me semble bien isolé mais qui sait ?