Permanente

Publié le 1 Avril 2020

Permanente

Confier à la majesté de ses certitudes

La coiffure ambrée des cieux ;

 

Dans un défilé de mode posthume

La laque a brisé le sceau du secret ;

 

Moitié blanc/ limon de l’océan

Moitié rose d’une fièvre quarte ;

 

L’écorce des jésuites à l’âme en fête

Quand on célèbre si haut son humeur ;

 

La coiffure des anges a le mérite de l’infini.

La permanente est un gage de merci.

 

Carole Radureau (01/04/2020)

 

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

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A
Pas tout bien compris ton poème, je dois être dans le brouillard ce matin, mais je vois que ton jardin explose de vie sur cette jolie photo.
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C
C'est une sorte de mixte des choses du moment avec la métaphore de la coiffure....faut pas chercher, ça vient comme ça. La fièvre quarte et l'écorce des jésuites sont des allusions à la chloroquine, (substance dérivée de la qunine, le quinquina, l'écorce des jésuites au Pérou).