Festival de senteurs

Publié le 18 Avril 2020

Il a la force de la contemplation

L’égérie au bord des lèvres

La matrice d’un puissant typhon

La tendresse d’une petite caresse

Il a la force du devoir accompli

Le parfum du lilas.

 

C’est le festival du butin

Comme un rassemblement dans lequel tu ne risques rien

Il a la force du déjeuner de printemps

Le sourire du pollen au cœur

C’est un régal avant l’heure

Le parfum du choisya.

 

Même dans le rêve ceci n’entre pas

La caresse au-delà de la tendresse

Le plaisir des sens dans tous les sens

La vue ragaillardie

La narine en mouvement

Le cœur tout rafraîchi

C’est la promesse des lendemains meilleurs

Un petit-déjeuner avec ceux qu’on aime

Ta petite-fille qui te saute dans les bras

Et qui en a le droit

C’est la fête des cœurs en suspens

Le parfum de la glycine.

 

Carole Radureau (18/04/2020)

 

 

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

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A
Bien Brassens! :)<br /> Le lilas pour moi c'est un peu Paris, je ne sais pas si c'est toujours le cas mais on trouvait des gens qui en vendaient dans la rue autrefois. Ca sentait bon le printemps et ça rendait heureux, juste comme tes photos.
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C
Je ne sais pas si cela se fait toujours la vente de lilas dans les rues. En tout cas cette année il aurait fallu faire très vite pour le vendre parce qu'on ne va pas en profiter longtemps. Les 3 plantes du poème dégagent de sacrés parfums et sans doute comme c'est moins pollué cela se diffuse encore plus.