Le merle noir
Publié le 9 Février 2020
Par la puissante capacité de mon bec
A rivaliser avec le soleil
Par la puissante évocation de mon plumage
Aux charbons extraits de la mine
Par la malice surgissant de mon œil
Comme une tulipe débarrassée du temps
Par la vitalité de mon état
Comme un forceps étirant le vent
Par la puissance de ma présence
C’est une onomatopée qui jamais ne s’achève
Par la dialectique des miens
Dixit le merle moqueur
Par la subtilité de ma méthode
Tirant sur le lombric comme sur un élastique
Par la grande tendresse que me portent les gens
Je suis le merle noir et je le reste
Au plus profond du jardin quand le froid me gèle
Et que
Sous le pavé la graine de bonté a germé.
Carole Radureau (09/02/2020)
Merle noir
Turdus merula