La paruline masquée
Publié le 25 Février 2020
Le soleil a chauffé sa monture et l’ombre
Tout à coup
Fulgure
Un reflet de citron dans le feuillage
Et son loup dans la pénombre comme au carnaval de Venise.
Une sensible perception fait que l’air se trouble
La branche s’efface le rameau se lisse
Se fait tout tendre pour ne pas blesser
La douce pelisse de l’oiseau masqué qui passe
Son chemin.
Elle a fixé sur le sol de ce matin une question
Que nulle aurore n’obscurcit
C’est une question dînatoire une qui n’attend pas
Une dont on survit.
Carole Radureau (25/02/2020)
Paruline masquée
Geothlypis trichas