Le repos de la fougère
Publié le 31 Octobre 2019
Par le chemin et par la fée
Par le korrigan et tous les vents
Par le froid soudain déposé
Par l’ici et le maintenant
Dame fougère s’en va
Prendre ses quartiers d’hiver
S’endormir sans un bruit
La tête sous le bras
Et dans ses plumes et dans le souvenir
De ses frondes de l’été
Se ventiler à certains moments
Quand le songe se fera plus sombre
Et la conscience moins présente.
Il est l’heure que la muse pointe son regard
Sur une au si vaste destin
Que son dessin ne peut contenir dans la feuille
De la poésie
Il est l’heure d’habiller novembre
D’une couleur autre
Que le vert profond ou clair qui va comme un gant
A dame fougère.
Si l’envie te dis, voyageur de poésie
Compagnon au cours si long comme un bras
Démultiplié
Si l’envie te dis
De suivre les élucubrations d’une muse sans cesse
Errante
Bienvenue sur ses pages de vers et de mystères
Où règne le cœur
Où dicte la muse
Où cours le bruit que la poésie a revêtu
Son habit de lumière.
C’est pour briller au sommet
De l’être et de la tendresse.
Carole Radureau (31/10/2019)