La sarcelle grise
Publié le 29 Octobre 2019
Aussi nuancée que la nuance des rêves
Un soir qui veille au coucher relatif
Aussi tendrement nacrée qu’une rose qui s’éveille
Avec ses perles de rosées
Confuses
Et patinées
Aussi bleue que le gris qui a oublié son songe de la nuit
Aussi volatile que le vol subtil du papillon présent.
Aussi sarcelle que celle qui étincelle qui rutile
Qui cancane.
La sarcelle a endossé son costume d’apparat
Pour glisser comme un émoi sur une onde fertile
Pour voler confusément dans le ciel au long fil
Pour se percher là où domine la plaine et
Où se termine le monde aquatique.
Carole Radureau (29/10/2019)
Sarcelle grise
Anas gibberifrons
Quasi menacée