L’enverdi

Publié le 26 Août 2018

……poésie volcanique…..

Les ères passent
Se succèdent
Les climats aussi
Mais sous le coup des hommes
Les ères
Sont devenues
Saisons.

Et passent les oiseaux de l’ultrason
Au-dessus des volcans
Autrefois
Enneigés
Leur physionomie
A changé
Tout-à-coup
L’on ne reconnaît plus
Le paysage :
Les enneigés (nevados)
Enverdis
Sont devenus.

Le nevado El Cisne
Ou plutôt Paramillo del Cisne
Ce cygne à présent
Envolé
Avec sa neige sa glace
Son sucre sa poudre blanche
Quel coup de jeune pour le coup !
On dirait un jeune garçon
Aux genoux écorchés qui chouine
A sa mère
Dans des jupes toutes vertes
Comme venues du fond de l’Amazonie.

Ses frères volcans eux aussi
Sont adeptes du vert/verde à la sauce nouvelle
Ils ont beau éructer
Se contorsionner se tordre la lave
Dans tous les sens
Se révolter et crier du fond de leurs utérus
De magma
Rien n’y fait c’est ainsi
Reverdis enverdis toujours verts
Et peut-être prospères qui sait
Si le temps leur laisse un peu de temps
Pour s’adapter
Aux changements.

La planète se réchauffe
Les paysages changent
Si cela venait de l’ère qui évolue
Prenant son temps
On comprendrait
Mais là ?

Carole Radureau (21/08/2018

Volcan Nevado El Cisne que l’on pourrait traduire par Enneigé Le Cygne, rebaptisé Paramillo del cisne

Colombie

L’enverdi

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Ngen winkul

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A
Non on ne peut pas comprendre qu'on en soit arrivé là et surtout, maintenant que nous en avons chaque jour la preuve partout dans le monde, on ne peut pas comprendre pourquoi on continue. Superbe, comme toujours, Caro
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C
Ce qui fait mal au coeur c'est la rapidité de la chute et le mépris et désintérêt de ceux qui polluent, parce qu'on sait bien d'où vient le mal. Et les frères aînés eux ils peuvent continuer de prier pour arrêter la folie des petits frères qui sont des gens-foutistes.