La légende de l’oiseau-pastel

Publié le 25 Décembre 2017

Dans un monde de feu de sang de chaos
Un œuf pastel aux tons d’amande et de miel
Dans un nid de soie et d’amour
Attendait que se brise la coquille nacrée

Le soleil avait donné à couver
Un fruit chaud mais doux
Un cœur de fleur au destin pépiant
Un petit fruit rosi par le printemps

Visage ébouriffé
Sourire épanoui
Calotte de citron endurci
Naquit l’oiseau-pastel
Plus vrai qu’une aquarelle
Copiant l’ukiyo-e comme pour dompter
Le vent

Le petit grandit élevé aux baies d’argent
Aux pépites de tendresse
Aux becquées d’amour fou
Il était semble-t-il passe-partout
Ne serait son chapeau de soleil

Il semblait défier les fous les coups durs les tempêtes
Avec son petit air de conquête
Et sa touche d’invincibilité :
Une tache rouge sang
Là où bat le cœur du soleil
Dans le petit fruit de ses entrailles
Une tâche-coup-de-poignard
Comme un clin d’œil au sort
Comme un avertissement.

Carole Radureau (25/12/2017)

Auripare verdin (auriparus flaviceps)

Par Alan D. Wilson — NaturesPicsOnline, CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1646681

Par Alan D. Wilson — NaturesPicsOnline, CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1646681

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Soufre natif

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A
Hum... je sens poindre toute la tendresse de la future abuela dans ce joli poème tout en pastels!
Répondre
C
Avec les oiseaux-ne sommes nous pas proche du monde des enfants ?<br /> Ou bien, ne sommes-nous pas restés dans le monde de l'enfance ?<br /> C'est pour cette raison que j'aime les oiseaux, car ils offrent de la magie, à chaque instant