LE PARFUM DE L’IRIS
Publié le 19 Janvier 2017
LE PARFUM DE L’IRIS
Aux cils d’une iris perlait la rosée
Ses joues de velours pour me faire comprendre
Dans l’écume des vagues retentissent ses dents
Son sourire qui crisse dans les neiges matinales
J’aurais tant voulu que tu m’apprennes à pleurer
Ton absence glisse sur mes interminables joues
Je ne peux sans soleil consoler la vieille ferme
Le vent du sud ne caresse plus notre montagne
Et emporte avec lui le secret de la tendresse
J’aurais tant voulu que tu m’apprennes à pleurer
Aux lèvres de l’iris il n’y avait point de nuages
La mer et le ciel entrelaçaient leur bleu
Ta tête inclinée sur nos doux lendemains
Comme une cerise charnue d’espoir
J’aimerais tant que tu m’apprennes à aimer
Hobo-Lullaby