East of the crow and west of the piano
Publié le 11 Janvier 2015
Un piano-bar à l’agonie.
Un corbeau, seul survivant d’une débâcle inhumaine,
Haut-perché sur un piano désarticulé,
Veille et protège celui qui des nuits durant,
Dans un piano bar a charmé
Une foultitude de noctambules avides de sensations.
Un ciel houleux,
Un vent hostile,
Bousculent une nature déjà éprouvée par des siècles de folie humaine.
Mais se souvenant des jours paisibles et heureux,
Où la mélodie régnait en maître des lieux,
Prodiguant joies et émotions, à l’instar d’un baume soyeux,
Il chante à tue-tête appelant ses congénères
Afin qu’en fins limiers ils oeuvrent à la recherche des mélomanes
Qui auraient pu échapper à ce destin funeste
Avec l’espoir qu’une symphonie alerte réveille les éléments engourdis
Et que renaissent les jours heureux des amoureux de la Musique.
Fanfanchatblanc