La grande guerre de Roger Colombier - Lettre du front -
Publié le 15 Juin 2014
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Dans cette aurore de la lueur d’une lampe,
Je ne suis nulle part peut être n’importe où.
Voici mon adieu. Je fixe la triste rampe.
Bientôt sous le clairon, nous jaillirons du trou.
Mère, ces mots, il va falloir que je m’en aille.
Et tu le sais: j’ai eu vingt ans en ce printemps.
Mais ici, la terre ne s’ouvre plus aux semailles.
Mère, ces baisers, je n’en ai plus pour longtemps...
Roger Colombier
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Chemins de faire - Le blog de Roger Colombier
L'histoire sociale du Mantois, cette région à l'Ouest de l'Île-de-France. Et aussi mes coups de gueule, mes observations ou mes bravos sur l'actualité du présent.
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