terre-mere

Publié le 9 Juin 2018

Fragment de terre-mère : Ode à la vie sauvage de Dersou Ouzala

Bien ancré sur sa terre-mère
L'Oussouri ou Extrême Orient Russe
Dersou a hérité des caractéristiques
Adaptées
Au terrain
Bien stable sans prise au vent
Le vent
Il s'est écouter d'où il vient
Le temps n'a pas prise
Sur Dersou
Chaque élément de sa nature sauvage
Il l'a dompté
Il en a fait une sagesse
Un mode de vie
Chaque élément de sa nature sauvage
Est un élément qui lui permet
De survivre
Dersou sait parler aux nuages
Dersou sait parler aux "gens"
Les gens se sont les êtres vivants
Animaux, arbres, plantes
Ce qui vit est doté d'une âme
Telle qu'un homme ou une femme
Et mérite attention et respect
Les connaissances de subsistance
Les techniques
La grande adaptabilité
Ce ne sont pas de nouvelles fonctions
Par
Dersou
Adoptées, non
Elles sont le résultat de siècles de connaissances
Transmises par voie orale
Transmises patiemment transmises
Avec amour
Par nécessité.

Dans l'Oussouri le temps est un diamant
Tranchant
Qui ne pardonne pas à ceux qui le méprisent
Dans l'Oussouri la taïga reprend
Ce qu'elle a donné
Sans une larme sans un soupçon de chagrin
L'homme est un élément naturel
Comme le tigre comme l'oiseau comme l'herbe folle
Qui pousse sur les bordures glacées
Des rivières.

Bien ancré sur sa terre-mère
Dersou va chassant l’hermine
Sage de toutes ses connaissances
Son destin est entre ses mains
Bien rivé sur les rives glacées
Le vent n'a pas de prise sur Dersou
La liberté est son unique CV
Mais quel CV !
Il est arrivé premier
Au grand examen de la vie.

Bien ancrée dans ma vie présente
Dersou ce petit homme du peuple Golde (Hehzen)
Comme une tornade d'amour et de sincérité
En mon cœur est entré
Feuille volant au vent sec de la taïga
J'ai pris sa feuille de route
J'ai pris son message
J'ai pris son témoignage et puis son parcours
Pas un jour à présent sans ce compagnon de route
La liberté porte un nom froid mais chaud
La sagesse porte un nom-chaleur humaine
Pour chaque temps rigoureux
Tel l'aigle des steppes qui survole le temps figé
Des hommes
Dersou a pris le pas des nuages comme un train
Pour l'éternité.

Je ne vois pas dans cette histoire de vie
Qu'une simple amitié entre l'homme de la nature et
L'homme dit civilisé
Je vois une ode à la vie sauvage
Une ode à l'adaptabilité de l'homme
Dans son environnement hostile
Je vois une ode à la liberté
Je vois
Une ode à l'osmose.

La civilisation s'incruste
Dans cette osmose
Ecrite des siècles durant
Et détruit tout.

Carole Radureau (09/06/2018)

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

Repost0

Publié le 19 Avril 2018

« Quand vous atteindrez le cœur de la vie, vous trouverez la beauté de toute chose, même dans les yeux aveugles à la beauté. »

Khalil Gibran, Le sable et l’écume

Tout ce qui vit me plaît
Tout ce qui vit trouve grâce à mes yeux
Tu ouvres ta petite bouche en grand
Je vois tes petites dents étamines éblouies
Et sort alors
Ton chant
Flûte des Andes, tambour des Garifunas
Tu me souris
Le soleil fuse et sous ta jupe
Transparente
Je revois le sucre épanoui du printemps
L’air a cette senteur à nulle autre pareille
Je suis petite fille batifolant dans l’herbe
Avec pour toute valise
Un chemin d’odeur
Une mémoire olfactive tournée
Vers la vie.

La vie me plaît
Même quand elle me déplaît
Elle me tire à elle c’est plus fort que moi
Je veux encore apprendre le morse des mésanges
Rimer chaque gramme de chlorophylle
Chaque rayon de lune
Chaque bouton qui s’épanouit fruit à demi
Consumé
Quand le jour se lève que le ciel s’est permis
D’effacer
Les vilaines traces de sa colonisation
Le bleu s’invite plus que de coutume
Le gris s’efface et plus une onde ne veut vibrer
Aussi fort que l’azur.

Tout ce qui vit est sacré à nos yeux
Le sang du châtaignier le rire de la fougère
La voluptueuse chanson de la rose naissante
Le petit oisillon ébouriffé
L’araignée en varappe
Le merle champion de course à pied
Puis le volcan Lanin qui dresse sa vérité
Fait bouillir sa marmite
Ecrivant à son cousin le glacier de Béring
Une mélopée de résistance.

Chaque plante est utile chaque pierre est un coussin
Où reposer nos contraintes
A interroger à faire luire le message du passé
Chaque minéral est un sang figé qui vibre
Qui nous dit : je veux rester caché.

J’écrirais pour la vie car la mort ne me plait pas autant
J’écrirais car la muse est rentrée de son escapade
Fille des sens épanouie par l’aube attisée par l’aurore
Elle est une vie qui se décline dans chaque seconde
Courant sautant s’esclaffant rimant
Porte-parole de ce qui vit la muse
C’est un stylo sans encre
Ou bien c’est de l’encore
Qui dicte et qui balance
Entre vivre
Et vivre.

Carole Radureau (19/04/2018)

Ode à la biophilie

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

Repost0

Publié le 17 Avril 2018

Vibration écrit en mon nom
Le frisson
Qui naît
Parcourant la vallée
De mon échine
Evoquant ton nom
Murmure
Entre deux murs
Frisson courant le fil de la raison
Rasoir évocateur
Tranchant de vie
Telle une tranche de pain
Régulière
Sur laquelle
Y coucher ton nid
Précieux
Humeur valeur sûre
De l’humus dérivé de la question
Du souterrain de la vie
Racine
Au plus profond
Enfouie
Dans son sein de fibres et de chaude
Douceur
Cocon à germer
Nid douillet
D’où part la flamme
Erigée sur le
Mont de la forêt
Le mont ?
Cette petite butte qui lève son poing
Jusque dans ta direction
Cette petite niche
Naturelle
Dans laquelle
Tu as choisi
Frisson
De naître
Beauté
Quatre saisons en tes yeux
Eveillés ton regard
Si vert ta lueur d’espoir
Frisson qui vibre au son du vent
Léger comme ton
Souffle
Regard ton regard
Sur la croupe des ans
Je vibre en ton frisson ton frisson
Printemps fécond
Qui court sur mon iris comme un voile
De tendresse.

Carole Radureau (17/04/2018)

Frisson d’humus

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

Repost0

Publié le 7 Avril 2018

Donnez-moi le frisson
Qui lève son cri
Dans la nuit des bosquets
Donnez-moi la fille
Qui devient mère
Et laisse échapper son fruit
Dans un murmure voluptueux

Je serais celle qui conjugue
La douceur de l’arôme à l’épine
Je serais la fille de la tendresse
Toute habillée de la brume tranchante

Cherchez-moi dans le taillis
Je suis une surprise en ma robe
Endimanchée
Trouvez-moi dans le taillis
Parfois plus vite vos membres
Me rencontrent
Avec douleur ils n’ont pas vu
Les barricades de ma pureté

Je serais celle qui offre sa délicatesse
Aux confitures et aux gelées
Je serais le hors d’œuvre des oiseaux
La tarte aux fruits des bois ne peut
M’oublier
Retranchée dans mon buisson de timidité
Coupez-moi à la machette
Jamais vous n’obtiendrez de moi que cesse
Ma racine profonde
Qui dans tous les sous-bois
Rythme de sa transcendance
La géographie de la forêt.

Carole Radureau (07/04/2018)

Fragments de Terre-Mère : La fille de la forêt

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

Repost0

Publié le 27 Mars 2018

Fragments de terre-mère : Fondamentaux

Donnez-moi ce que j’aime ce qui plaît à mes yeux
Le ruisseau dans son air de fontaine
La forêt dans son rêve de mieux
Donnez-moi le chemin qui traverse mes rêves
La pierre aux clins d’yeux
Et à travers la futaie
Des genêts aux effluves soyeux
Aux airs de guinguette
Un printemps sans adieu

Donnez-moi ce qui fondamentalement
Coule en mes veines :
Une nature sereine
Un chant inimitable
J’ai dans le sang une tourbe vierge
Qui irrigue mes propos et qui crie
Son absence
J’ai dans le corps des senteurs sauvages
Qui vibrent comme un corsage
Emu par le battement d’un cœur sous un sein
Nouveau

Donnez-moi ce pourquoi la vie s’est un jour
Eveillée en mon âme
Une fougère a cligné de son phare vert et moi
J’ai cru au monde à la vie comme elle vient
Un châtaignier est mon plus beau gagne-pain
Je plonge mes lèvres caressant l’onde pure
Dans le cours du ru qui s’est mis sur son trente-et-un
Un castor surgit me fait les gros yeux :
Non, je ne serais pas celui qui brise les barrages
Je serais celui qui boit du fond du cœur la nature
A grandes gorgées
Comme pour imprégner une à une
Mes cellules
En ramener des lampées toutes imbibées
D’amour
Cet amour que j’aime puiser dans ma terre-mère
Cet amour qui fait que l’homme a deux jambes
Et se tient debout.

Carole Radureau (27/03/2018)

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

Repost0

Publié le 25 Janvier 2018

A toutes les soeurs victimes de féminicides - YA BASTA la violence envers les femmes !!

A toutes les soeurs victimes de féminicides - YA BASTA la violence envers les femmes !!

Défendre nos corps-territoires
De ce qui les obstrue
Défendre nos parcelles comme la milpa
Se laisse envahir par les herbes sauvages
Pour donner d’elle
Le meilleur.

Défendre nos cordillères
Contre les barrières les pollutions les intrusions
Défendre nos sœurs-mères
Contre la main
Du démon.

Défendre la terre-semence joyeuse
Et sa germination
Fruit de saison.

Défendre nos utérus
Contre les coups-bas
Leurs graines fécondes
Chères têtes brunes ou blondes.

Défendre nos frontières
Autour de chaque ovaire
Résister à l’éventration
De nos trompes
Sans peur ni pardon.

Défendre ce qui vit en nous
Ce que l’on fait vivre
Pour la planète l’humanité
Défendre main dans la main
Femmes fillettes hommes garçons
Unis autour de la terre-mère
A l’unisson.

Défendre nos corps-territoires
Attaqués
Lourdement
Attaqués
Comme une image assombrie
Brunie
Noircie
La terre en lutte la femme en lutte
Pour le sol pour la graine pour la vie
Qui germe en elles
Pour le fruit qui s’éveille
Ebahi par la violence accrue
Il veut rentrer dans son nid
Mais il est trop tard
La vie suit son cours funeste
Emportant tout autour d’elle
Dans une débâcle désorganisée
Courent se jeter dans l’océan
Confus
Les germes de vie, les sémillas
Les vertus
Les espérances
Les insouciances.

Défendre une à une nos bontés
Défendre une à une nos clartés
Défendre une à une nos sœurs
Défendre une à une nos barricades
Universelles
Défendre une à une ce que nous sommes.

Carole Radureau (25/01/2018)

DEFENDER NUESTROS CUERPOS-TERRITORIOS

Defender nuestros cuerpos-territorios
De lo que los obstruye
Defender nuestras parcelas como la milpa
Se deja invadir por las hierbas salvajes
Para dar de ella
El mejor.

Defender nuestras cordilleras
Contra las barreras las poluciones las intrusiones
Defender nuestras hermanas-madres
Contra la mano
Del demonio.

Defender la tierra-semilla alegre
Y su germinación
Fruto de temporada.

Defender nuestros úteros
Contra los tiros-bajo
Sus semillas fecundas
Queridas cabezas morenas o rubias.

Defender nuestras fronteras
Alrededor de cada ovario
Resistir al eventración
De nuestras trompas
Sin miedo ni perdón.

Defender lo que vió en nosotros
Lo que se hace vivir
Para el planeta la humanidad
Defender mano en la mano
Mujeres niñas hombres chicos
Une alrededor de la tierra-madre
Al unísono.

Defender nuestros cuerpos-territorios
Atacados
Pesadamente
Atacados
Así como una imagen ensombrecida
Amarronada
Ennegrecida
La tierra en lucha la mujer en lucha
Para el suelo para la semilla para la vida
Que germina en ellas
Para el fruto que se despierta
Asombrado por la violencia aumentada
Él quiere volver a su nido
Pero es demasiado tarde
La vida sigue su curso funesto
Llevándose todo alrededor de ella
En un derrumbamiento desorganizado
Corren echarse en el océano
Confuso
Los gérmenes de vida, las sémillas
Las virtudes
Las esperanzas
Las despreocupaciones.

Defender una a una nuestras bondades
Defender una a una nuestras claridades
Defender una a una a nuestras hermanas
Defender una a una nuestras barricadas
Universales
Defender una a una las que somos.

Carole Radureau (25/01/2018)

Défendre nos corps-territoires – Version bilingue

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

Repost0

Publié le 9 Janvier 2018

Succédané du monde

De toute chose
De tout le monde
Un à un pallie ce monde
A toute chose
Un vœu précis
Un exaucé
Succédané

Je serai ton image
Quand tu ne seras plus
Apprends-moi qui tu es
Dis-moi que faire
Quand vibrer quand espérer
Succédané du monde
En toi je serai l’image telle
Que tu la souhaitais

Ils ont tiré tout le lait
Ils ont épuisé le sang
Fécond
Ils ont souillé jusqu’à la lie
Ils ont pillé jusqu’au
Tréfonds

Succédané du monde
En toi je serai l’âme la vie la canopée et les abysses
Ils n’auront pas vu
Ma copie
Factice
Pensant que tu n’étais qu’un
Un qui se détruit que l’on détruit
Que l’on pollue et que l’on quitte
Mais je suis là
Bluffant, trompant, imitant, palliant
Offrant
Le palliatif
L’admiratif
Le subjonctif
Et le futur :
Objectif.

Carole Radureau (08/01/2018)

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

Repost0

Publié le 4 Décembre 2017

Ris que tu ris

Ris que tu ris
S’endort la planète
Au son du chant des morts
Au son des corps qui tombent
Qui chutent qui percutent
Et qui vibrent
De n’avoir pas su
Vivre

Ris que tu ris
S’éteignent les espèces
Que si elles avaient su
Elles ne seraient pas venues
Sur une terre où l’indigne
A vendu sa mère et son insigne
Pour du beurre noir et gluant
Pour des semences trafiquées
Pour du gaz non hilarant
Du lithium encore dormant

Ris que tu ris
Plus ça va mal plus ça s’accélère
On décompte d’un côté
On pille de l’autre côté
On éventre on étripe on calcule on stipule
Pendant que d’une main
Recueillie dans sa coupe de cristal vieilli
Le dernier petit corps
Aux archives et encore
Qui s’en soucie : ris que tu ris
Que tu te moques que tu t’en moques

Moi je pleure quand tu ris quand tu avances
Maudit mais ravi sur les chemins de la terre-mère
Avec ta croix ton bistouri ta pelleteuse ton bulldozer
Moi je pleure quand l’eau demeure
Une lettre morte
Quand la soif la faim la guerre
Poussent tant de jolies vies
Hors des frontières
Pour en faire de la chair
Oui de la chair
Vendue à toutes les offres possibles
Destinées aux hommes qui savent acheter la chair
Oui de la chair
On peut tout en faire
De toutes les chairs
C’est un bien de consommation
Oh combien négociable

Moi je pleure quand l’étau se resserre
Quand tout le monde
Joue son rôle d’autruche
Tourne la tête
Regarde son nombril
Croit que ça va changer
Parce qu’on nous dit que ça va changer
Ris que tu ris
De ce que je dis
Pleure que je pleure
Quand la terre-mère s’endort
Un chiffon de chloroforme sous son nez de mère
Aimée aimante confiante
Une piqûre de formol
Dans sa veine aux mille efforts

Si tu veux, ton rire sonore et douleur
Range-le dans le tiroir de la certitude
Pour une fois dans ta vie : pleure
Pleure pour une cause juste pour une raison valable
Pleure parce que ce qui est le plus beau meurt
Et mort qu’en faire sa matière à négocier
Papier mâché
On veut que cela cesse
Que les consciences pleurent et pressent le pas
Pour un avenir meilleur
Un monde où la cascade de pleurs a lavé la misère
Un monde où la chute d’eaux limoneuses à cloué leurs ambitions
Dans la boue généreuse
Un monde où le rire cristallin de la rivière
A réveillé le chant des nouveaux oiseaux
Le printemps s’éveillera de source sûre
Avec une jonquille en sucre candi et une mûre
Très mûre aussi joyeuse que des joues d’enfants
Rosies par un air pur
Celui du renouveau.

Carole Radureau (04/12/2017)

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

Repost0

Publié le 30 Octobre 2017

Interroge-toi sur la beauté
Des choses
Sur l’indéfinissable harmonie
Qui fait de la vie
Un rêve
Et non
Un cauchemar
Pose-toi la question de la température de l’onde
De la palette des couleurs
De la douce silhouette qui a inscrit sa fonction
Dans le dédale lumineux du panorama

Interrogeons-nous sur la splendeur ultime
Sur la géographie douce et décalquée
Sur l’alliance du minéral et du végétal
Du groupement des éléments
De la famille qui se réunit
De l’union des choses qui constituent un
Tout
Une planète
Une merveilleuse alchimie qui fait
Plaisir
A découvrir.

Carole Radureau (29/10/2017)

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

Repost0

Publié le 28 Octobre 2017

La terre, mère, la terre

La terre, mère, la terre
Et en elle la force des bras
L’attraction et l’aura
Son souffle sa veine de verre
Son subtil manteau de frimas

La terre fluide, vierge, non corrompue
Celle qui absorbe les hontes
Bois les crimes cache les corps disparus
Celle qui embrasse la graine
La fait pousser la rend belle
Bonne à manger
Celle qui glisse entre les doigts
Son doux arôme sa force vive
Son message secret
Sa glaise ultime
Et celle qui vibre qui bouge qui se fait vague
Au plus profond de son ventre
Il y a une révolution
Qui dit que la terre est vivante qu’elle souffre qu’elle gémit
Qu’elle veut qu’on s’occupe d’elle
C’est une mère la terre, c’est une mère

La terre, mère, la terre
Et pour elle à force de bras
A force de cris à force d’union
Son souffle sa veine de terre
Son énergie future
Sa puissance retrouvée
En un mot : sa liberté.

Carole Radureau (28/10/2017)

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère

Repost0