Publié le 5 Décembre 2020
……Souvenir de militante…….
/image%2F0619158%2F20201205%2Fob_b03b3c_3bc1de3a-6cbc-11e7-8114-767f62dd12d7.jpg)
Je n’ai pas découvert très tôt les chansons engagées
Je n’ai pas baigné dans ces airs puissants et engageants.
Avant de militer au PCF, j’écoutais du jazz
J’écoutais du piano jazz et….
Giovanni Mirabassi.
Giovanni Mirabassi mon grand éveilleur musical
Cette chanson au piano jazz El pueblo…..
Elle me portait :
Je ne pouvais m’empêcher de l’écouter de l’écouter
Elle me disait quelque chose
C’est comme si je l’avais rencontrée dans une autre vie.
Alors, je ne militais pas
Alors, je n’avais jamais fait de manif
L’album de Mirabassi m’a fait découvrir un monde
M’a ouvert une porte et je m’y suis attelée
J’ai cherché à comprendre les paroles qu’il ne disait pas
Dans El pueblo mais aussi dans d’autres chansons
J’ai compris tout soudain
Qu’il y avait quelque chose en moi
En dormance
Quelque chose qu’un jour par un détour ou par un autre
J’aurais découvert.
Plus tard dans les manifs je reconnus les airs
Plus tard dans la rue je communiais
Non, je n’ai jamais mis d’hostie dans ma bouche
J’y ai mis des ondes magiques et pénétrantes
Portées par des notes de musiques, par des voix
Au sens plus profond qu’une messe.
Le peuple uni ne sera jamais vaincu
Que de chemin parcouru
A présent je comprends un peu mieux les sens des mots
Maintenant je comprends un peu mieux tout ce qui alors
Etait fermé à moi.
Connaître la langue des peuples et d’El pueblo
C’est une des choses les plus magnifiques qui me soient arrivées.
Je suis reconnaissante à la Pachamama de m’avoir donné le temps
De faire cet apprentissage
Le temps d’ouvrir ma porte et mes oreilles plus intensément
Aux peuples, aux chants, aux cultures de l’Abya Yala.
Carole Radureau (05/12/2020)