opale verte fossilisee

Publié le 18 Juin 2018

L'instant présent

L'instant présent est ce qu'il est
Un trésor
Que l'on ignore
Le regard sans cesse
Tourné
Vers l'avenir
Ou le passé.

Comment sommes-nous faits
Qui ne savons profiter
De ce qui est
De l'évidence
Et dans un grand air de conséquence
Nier ce qui est
Ne lui accorder
Aucune importance.

L'instant présent est le remède en toi
Un trésor
Que tu ignores
Un remède bien plus qu'une aide
C'est lui qui guérit avant d'émettre
L'idée-même de guérir
C'est lui qui offre le vase
Pour y accueillir les fleurs saines
De ta réalité.

Carole Radureau (16/06/2018)

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Opale verte fossilisée

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Publié le 8 Juin 2018

….méditation et écriture poétique…..

L’inconnu,
Ne pas en avoir peur
Sinon en avoir envie
Cet air de je n’y crois pas
Qui germe en vous
Fleur, ample fleur
Si belle si haute si odorante.

L’inconnu,
Pour s’y rendre
Comme c’est simple
Lâcher la bordure de l’angle droit
Envoyer un coup de pied dans la margelle
De l’angle gauche
Détacher une à une les pièces de son puzzle
Les laisser flotter dans le temps
Navires aux petits pavillons blancs
Qui voguent
Confus
Dans la noirceur
De l’inconnu.

N’être plus qu’un point
Une punaise
Si vous voulez on dit qu’elle est rouge
C’est pour distinguer
Son infiniment petit rouge
Dans l’inconnu
Flottant
Punaise sans pensée sans rien à penser
Dans cette masse
Ce vide ce rien
Ce grand tout qui nous submerge
Nous noie
Nous fait pleurer.

Pleurer sans frein
Pleurer sans peur
Pleurer sans mal
Flux continu de l’inconnu
Comme une révélation
Larmes de lâcher prise
Larmes de nettoyage de l’
Ame
Peut-être larmes de celui qui ne
Ne veut pas partir en nous
Ce corps trop vieux trop combiné
Qui n’a jamais rempli son rôle
D’aimant
D’amant de la vie comme une paire
Pour vivre sans souci sans stress
Cet abandon ultime ce néant dans le cap
A donner.

Le voyage est un voyage dans le vide
Il suffit de se laisser guider
Par la tendresse sans nom de l’espace
Deux bras nous enserrent sans nous serrer
Deux yeux nous observent tendrement
Sans nous juger
Des joues douces effleurent nos joues
Sans laisser exploser leur joie.

Tout cet inconnu qui vit en nous
Qui vit autour de nous
Que l’on oublie que l’on ne veut pas voir
C’est un amour inconnu
C’est un complice oublié
C’est comme se bander les yeux pour avancer
Sur la route du colin Maillard
C’est comme oublier les petits cailloux sur le chemin
Se perdre dans l’inconnu
Notre meilleur ami.

Carole Radureau (05/06/2018)

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Rédigé par caro et hobo

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