fleur de steppe

Publié le 6 Septembre 2020

Qu’y-a-t-il de plus beau

Qu’un troupeau de chevaux sauvages

Palette aux couleurs échevelées et puissantes

Courant, courant

Sans se retourner ?

 

Cours, la harde, cours !

 

Qu’y-a-t-il au bout du chemin, tu ne le sais pas

Seul le vent, la chaude puissance de la harde

Guide tes pas.

 

Mon rêve. Vous voir ne serait-ce qu’une fois

Ecouter la chanson de la vièle du vent

Glisser sa mélodie dans vos cheveux

Regarder le tango de vos jambes véloces

Voir goutter une à une les perles de rosée de vos robes en plein effort

Le cuir a la puissance évocatrice d’une matrice

Sur laquelle

La sève de vie s’écoule comme le ruisseau du présent

Le crin a la puissance évocatrice du chanvre guidé par l’espoir

D’un chemin dégagé

La steppe reçoit vos pas de deux comme un ballet hautement répété

Le tambour de vos pas résonne comme deux cœurs sur la fesse triste de la montagne.

 

Cours, cours, mon cheval !

Ne te retourne pas !

Ta dynamique est la seule, la véritable

Tu fuis mais ne rompt pas, tu fuis mais ne cède pas.

 

Carole Radureau (06/09/2020)

 

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Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Fleur de steppe

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