Publié le 29 Juin 2024

 

 

Coucou.fm

La radio de tous les coucous !

 

Les coucous joyeux du réveille-matin

Les coucous ponctuant l’heure du repas

Les coucous de bienvenue pour l’apéro

Les coucous du coucher car il faut bien y aller.

 

La radio des coucous qui savent penser avec leur tête

Qui savent garder leur libre arbitre

Qui savent très bien décortiquer

Le bon grain de l’ivraie

La radio des coucous ne lave pas le cerveau.

 

Elle a un grand chapeau, une belle aura

Ne coupe jamais la parole

Ne connaît même pas le concept de fake news

Radio coucou c’est une radio bien

Jamais elle ne se risquerait dans la propagande

Elle sait garder la tête froide

Ne pas accepter les offrandes ni les dessous-de-table

Elle n’a rien d’un chien de garde, radio coucou

Elle ne sera pas responsable du crime.

 

Carole Radureau (29/06/2024)

 

Inspirée par cette photo d’un coucou gris

 

Coucou.fm

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost0

Publié le 28 Juin 2024

 

Mamita s’envole

Elle a trouvé un trou de pic dans cet arbre

Pour y faire son nid

-A tout de suite, mamita

Dit une petite tête, très jolie

Qui sort, furtivement.

 

Joli comme un étourneau

Qui aurait crû qu’ils nichaient dans les bois

Eux, tant décriés, détestés, haïs même

Ce sont pourtant de très intéressants et beaux oiseaux.

 

Un peu trop grégaires au goût des propriétaires de cerisiers

On peut le comprendre

Les nuées ne sont pas tendres avec le fruit

L’arbre se retrouve parfois bien secoué !

L’oiseau est antérieur au fruit, le fruit est cultivé

Là est probablement le problème

Non, l’oiseau.

 

J’aime les étourneaux

Les oiseaux de leur famille

En Amérique, les sturnelles

Elles ont la même conformité

Le même regard intelligent

Le même bec long, fort et pointu

Ce sont des oiseaux fascinants

Qui méritent d’être mieux connus.

 

Carole Radureau (28/06/2024)

 

Inspirée par ces photos de Gianni d’une maman et d’un jeune étourneau sansonnet

 

 

A tout de suite, mamita !
A tout de suite, mamita !
A tout de suite, mamita !

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost0

Publié le 27 Juin 2024

 

Au 1, rue du platane

Niche un pigeon

Là, sous le feuillage

Taillé à la zazou.

 

Il n’a peur ni des gens ni

du passage de la tondeuse

ni de la chatte qui parfois

est frondeuse

quand la chatte errante dite la Fredreuse

traverse son territoire.

 

Immobile sur son nid

Depuis 15 jours au moins il couve

Courageuse petite bête

Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il fasse soleil de plomb

Il faudra les faire naître les oisillons.

 

Croisons les doigts mon pigeon

Toutes ces années où le couple de pigeon couve

Près de la maison

Jamais nous n’avons vu de pigeonneaux

Espérons cette fois-ci, espérons....

 

Carole Radureau (27/06/2024)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

1, rue du platane

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost0

Publié le 26 Juin 2024

 

Il ressemble à un insecte

Avançant sur le tronc

Le dos rond

Son bec recourbé

Pourrait être une trompe

Le grimpereau, oiseau-insecte

C’est une physionomie particulière

Tu le vois qui se déplace

Déjà,

Tu sais que c’est lui

Il est commun pourtant discret

Il ne fait pas trop de bruit.

 

Tu vois, il y a un nid ici

On voit de petits becs affamés

Qui jaillissent d’une anfractuosité

Comme si les parents avaient décollé

Un pan du papier peint (l’écorce)

Pour y glisser, en sécurité

Leur progéniture

Ils ouvrent le rideau

Coucou, c’est moi que voiloù

Avec tout plein de victuailles

Les petits sont très ravis évidemment

Seulement, ils n’en ont jamais assez.

Ceci c’est le jeu de la vie

Sitôt pleins, sitôt vides !

 

Carole Radureau (26/06/2024)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

 

Grimpereau
Grimpereau
Grimpereau
Grimpereau

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost0

Publié le 25 Juin 2024

 

Autrefois en cette forêt

existaient

des

escargots

géants.

 

Ils étaient têtus

avançaient en courant

tenaient tête aux imposteurs

se battaient avec les dinosaures.

 

Ils inventaient des histoires

à

dormir

debout

les racontaient à des petits

déjà de grandeur démesurée

qui étaient sages

apprenant bien leurs leçons.

 

C’était une époque

où se tenaient régulièrement

des courses d’escargots

dans celles-ci, tous les

coups

étaient

permis.

 

C’est ainsi que l’escargot s’éteignit

peu

à

peu.

Il était devenu un peu trop « barbare »

il aimait trop la compétition

il ne supportait pas de perdre

il s’incrustait dans sa hiérarchie

si bien que nul ne pouvait l’en déloger.

 

Il devenait un problème à régler

coûte que coûte

que nul habitant de la forêt

ne savait résoudre.

 

Ils s’adressèrent alors à leurs dieux

c'étaient des dieux représentatifs

très puissants et convaincants

Dame Soleil et Sieur Lune

qui eux, trouvèrent

la

solution.

 

De l’escargot géant

de ce monarque universel

ils en firent un fossile.

Les autres ils les réduisirent au maximum.

Ils réduisirent leur ego, leurs performances,

leurs compétences.

L’escargot devint le gentil petit inoffensif

que

l’on

connaît.

 

Il ne court plus

Il n’est plus batailleur

Il a perdu sa gouaille et sa superbe

Il ne lui reste que deux cornes amovibles

sur

sa

tête

pour justifier qu’un jour

il s’est retrouvé découronné comme devant.

 

Carole Radureau (25/06/2024)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

Fossile

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost0

Publié le 24 Juin 2024

Bouée jaune pour oiseaux en détresse

SOS de toutes les requêtes

Rien n’y fera rien changer

Ni les histoires ni les croyances

Ni les propagandes instillées au goutte-à-goutte

Ni les démentis, ni les ni-ni,

Rien n’y fera rien changer

Il est trop tard, la sterne le dit

Elle qui a tout compris

S’est mise à l’abri sur la bouée jaune

Jaune comme l’espoir

Comme le fruit du soleil

Jaune comme la caresse jolie

Jaune comme l’harmonie de la vie

Nous ne pourrons que jouer

Et gagner ou perdre

Et nous compterons nos larmes pour la prochaine fois

Nous ne pourrons que nous déplacer et y croire

Tout en sachant que tout a été fait trop tard

Le mal qui s’insinue est mal ancien,

Profond,

Tentaculaire

Il a ses origines que chacun connaît

Qu’il faut analyser

Pour, pourquoi pas ne pas le refaire

Mais c’est toujours ainsi

L’histoire sans cesse se reproduit avec les nuances liées à l’époque

Avec toujours plus de fureur car la terre s’épuise

Avec elle ceux qui profitent commencent à entrevoir

Une fin de non recevoir

C’est la course à l’échalote

Seulement ce sont toujours les mêmes qui ont les yeux qui piquent

Les autres ont semble-t-il un antidote

Sur la bouée jaune

Comme sur un bonbon géant

Un bonbon de plastique rutilant qui n’engage pas vraiment

La sterne est notre messagère

Elle a deux ailes, la sterne

Elle ne craint pas les tempêtes

A part les plus terribles

Elle peut s’en tirer

C’est ainsi que la sterne sourit

Quand elle lance le SOS

On a presque envie de la croire

C’est parce que c’est un SOS de prévention

Un qui anticipe, qui ne sert donc à rien si l’on connaît un peu l’histoire

Nous avons oublié le moment présent

Les autres, là, que ne nous font-ils pas ?

Quels dégâts, quels malheurs dans nos heures riches

Oublier le moment présent

La politique tue le moment présent

Pourtant tout est politique

Seulement, regardons la sterne

Ecoutons, comprenons, devinons ce qu’elle nous dit

Ce qu’elle nous dit c’est Carpe Diem

Comme une sterne bien éduquée

Les messages subliminaux ont été passés 24h/24

Ils ont été compris, absorbés, assimilés

Maintenant le moment présent est unique

Qui ne sait quoi, qui ne sait qui, qui ne sait ce qu’il se trafique

Et telle la sterne, je nous vois ballotés agréablement sur l’eau (plate)

Comme à la dérive

Malgré tout en sécurité

Car le jaune, c’est une valeur sûre nous dit Dame Soleil.

 

Carole Radureau (24/06/2024)

 

Inspirée par cette photo de Gianni

 

 

Bouée jaune

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost0

Publié le 23 Juin 2024

Par ici la bonne soupe

La belle fricassée verte

Maman Bruant du marché s’en revient

Son filet à provision bien garni.

 

Il y a peu de recettes

A quelle mode les accommoder ?

Quand elles bougent encore c’est meilleur

Fraîches elles sont plus croustillantes.

 

Hélas ceci n’est qu’un des multiples voyages

Sitôt remplis les bedons réclament encore

Il en faut des fournées et des fournées

Pour ces petits affamés.

 

Maman Bruant devient toute maigre

A peine prend-elle sa petite portion

Dans cette verdure grouillante

Elle n’a que la part du pauvre

 

Carole Radureau (23/06/2024)

 

Inspirée par ces photos de Gianni d’un oiseau que je pense être un bruant (zizi ou jaune peut-être).

De même je dis dans le poème que c’est une dame mais je n’en ai pas la certitude.

Ravitaillement
Ravitaillement
Ravitaillement

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost0

Publié le 22 Juin 2024

Le bal des grèbes


1 grèbe.
Là où sur le balcon
Nulle promise.

Le bal des grèbes

3 grèbes
Sur la place du marché
Des cœurs.

Le bal des grèbes

3 grèbes.
1 solitaire
2 qui semblent par la bise
Compromis

Le bal des grèbes

2 grèbes qui se plaisent
Se rapprochent
S’accomplissent.

Le bal des grèbes

Ils connaissent
Par cœur
La salutation au soleil.
Ou peut-être le remercient-il
D’avance.

Le bal des grèbes

Séance de bisous tout doux.
Bisous dans le cou.
Partage doré

Le bal des grèbes

Dos contre dos
Comme pour saluer le public
Comme pour repartir en duo
Leurs mains se tiennent par en dessous
Nous, nous ne savons rien.
Ils restent discrets.

Carole Radureau (22/06/2024)

Inspirée par ces photos de Gianni

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost0

Publié le 21 Juin 2024

Frère et sœur

Nous serons bientôt forts

Devenus indépendants

Et chanterons

Chacun de notre côté

Pour l’heure ici c’est l’accolade

Le partage de la faim

La grande attente infinie

Pour prendre des forces

Nous serons les prochains chanteurs

Ceux qui fêtent le printemps et les fruits

Casquette marronnette

Casquette negra

Pour nous apercevoir

Il faudra de bons yeux

Un bon objectif

Nous sommes très timides

Ne croyez pas que cette photo-là soit courante

Il faut l’œil expert

Déterminer notre espèce

Etre curieux et opportuniste

Nous sommes très timides

On nous entend mais on nous voit rarement

Véloce la petite fauvette, véloce

Vole avec son chant au bec

La canopée l’embrasse comme son fruit

Il ne reste que la chanson qui berce l’air.

 

Carole Radureau (21/06/2024)

 

Inspirée par ces photos de Gianni

 

Frère et sœur

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux-muses, #Gianni ou fragments de vie sauvage

Repost0

Publié le 20 Juin 2024

Et la tendresse ?

 

Je vais m’en chercher la tendresse

La récupérer telle une vieille chaussette

Du fin fond où elle se trouve

La recoudre, la rapiécer

Comme au bon vieux temps

En faire une chaussette de renforcement

Avec des talons résistants

De vieilles reprises de fils solides

Pour qu’elle dure encore tant d’années.

 

Moi, je m’en vais régénérer la tendresse

Ma vieille chaussette qui a déjà tant servi

Pour en faire un étendard

Non pas une serpillière.

 

C’est de la tendresse dont on a besoin, bordel

Pas d’un bordel de m. brunes

Puantes et fumantes au crépuscule des hommes

Ressortir nos belles valeurs

Hisser nos harmonies de nature

Avec des arbres pour héros, des arbres millénaires comme ministres

Des oiseaux qui nous gouvernent

D’ailleurs avons-nous besoin d’être gouvernés

A part être gouverneurs de la rosée

De la toile d’araignée capteuse de perles fières

Du lichen qui connaît parfaitement son affaire

Du microrhize qui ridiculise tout scientifique qui se la pète

De la symbiose qu’ils n’ont jamais élucidée

Alors qu’ils en sont à chercher de l’eau sur la lune.

 

Voilà où se trouve la vieille chaussette tendre

Non pas aux pieds mais au-delà du temps

Dans la nature-même, ses sons ses odeurs ses sensations

Main dans la main avec la canopée

Le désir de voir tout se décomposer

Avec en nous l’osmose de finir dans ce partage

Et même si cela dégage tant de COV, in fine les accepter

Ils sont l’essence-même de la vie

De la tendresse et de l’infini

Qui balaiera d’un grand coup de pied

Tout ce monde civilisé et préfabriqué.

 

Carole Radureau (19/06/2024)

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Agate mousse, #Lance-pierre

Repost0