Publié le 23 Mars 2020

Je vous propose de découvrir avec moi chaque jour une vidéo de La Salamandre pour reconnaître les chants d'oiseaux.

Parce que ce n'est pas si simple que ça.....

Chanter pour exister

Chanter pour exister
Face à face avec le soleil
Un lys a dévalé la pente des rêves
Son pollen a dessiné le chant.

Carole Radureau (23/03/2020)

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

Repost0

Publié le 23 Mars 2020

Confinez-nous

Ce n’est pas un problème

Nous pensons, nous créons

Nous cuisinons, nous jouons

Et nous élaborons (notre pensée critique n’est pas amoindrie par le confinement non elle sera plus fine).

 

Le problème c’est après :

La distanciation sociale est anti-humanité

L’individualisme joue contre les droits humains

La mise au pas d’une société entière

C’est un piège dans lequel ne pas tomber

En dehors de mesures justifiées

De sécurité (de sécurité face à une pandémie uniquement).

 

Nous les hommes, nous les femmes

Nous les enfants, petites filles et petits garçons

Nous sommes des êtres sociaux

Et par manque d’amour un bébé

Peut mourir.

 

Nous, nous apprenons par la chaleur de la main

Par la caresse qui nous transmet

Tant de messages en plus de sa douceur.

 

La distanciation sociale associée à la peur du contact

A la transmission par la main

Détruit les liens, détruit le fruit qui a construit l’humanité

La peur s’installe

La peur de l’autre

De l’être aimé

La peur perdure

Les espaces se font

Les distances se creusent

L’espoir est perdu

Car le germe-même de la société humaine

C’est le contact.

 

La peur c’est aussi la peur de contaminer

La peur de perdre les êtres aimés

Etre responsable d’une transmission

C’est se couper peu à peu des autres

Se sentir un intrus un porteur sain qui distribue à son insu

La misère sur ses proches et sur le monde.

 

 

En faut-il des barrières pour comprendre que l’être

Dans sa grande faiblesse n’est qu’un infime pion

D’un grand tout qui s’effondre et ne cesse de produire

Ses fruits vénéneux.

 

Nous distancier mais à la fin

Quand tout sera passé

Continuer de nous polluer de détruire cette terre qui est unique

Qui est la seule source de bienfaits :

Cela ne sert à rien ;

Nous séparer jusqu’à une fin qui semble tout à coup

Si proche

Pour ensuite nous resservir le plat putride du capitalisme

C’est nous priver de la chaleur, du fruit de notre amour

C’est nous priver de la tendresse de la terre

Du désir de pérennité

Et dans un soupir les hommes comme des rats de laboratoire

Attendent le jour de la sortie

Attendent le remède chimique qui peut tout

Attendent le jour de recommencer à vivre

En levant la main pour demander la permission.

 

Et si tout ceci après tout leur servait d’exercice

Et si tout ceci n’était qu’un entraînement

Je pose la question car je sais qu’au fond d’eux rien

Jamais n’est gratuit rien

Jamais ne sert de base de données rien

Jamais n’est vain pour éduquer leur conscience à eux

De puissants qui ont des peuples à diriger, à mener

A mater, à mettre au pas.

 

Le virus est un puissant qui cherche à dominer le monde

Il bute en proie aux egos d’autres puissants du même calibre

Et nous dans tout ceci si nous ne saisissons pas la perche tendue

Nous serons les petits

Coincés entre le marteau et l’enclume.

 

Carole Radureau (23/03/2020)

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

Repost0

Publié le 23 Mars 2020

Fraîcheur du renouveau

Ces premières feuilles qui habillent

des tiges

laissées à nu dans le froid de l’hiver

d’un vert à rêver

comme d’une chlorophylle nouvelle

qui laisse échapper

son soupir de bienvenue ;

d’un brillant à rêver

comme d’un clin d’œil du temps.

 

Arriveront les insectes

fils du printemps

fans de vert et de brillance comme nous

fils utiles, nourriture des petits oiseaux

nouveaux

qui grandissent sans un bruit

dans leur nid.

 

La fraîcheur est un luxe par la nature

offerte

elle demande son droit de cité

comme une quête, comme une prière

aux hommes

adressée :

Que l’air soit de nouveau pur

Que l’eau coule d’une fraîcheur retrouvée

Que la forêt prospère

Que le ciel soit à jamais

débarrassé de ces autoroutes de morbidité.

 

Carole Radureau (23/03/2020)

 

Fraîcheur du renouveau

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

Repost0

Publié le 22 Mars 2020

Opposition

Cette légèreté cette

apparente insouciance qui

signe l’espace présent sans

se poser de question

 

La délicatesse de la

branche

sa petite touche finale comme

des mains encore fermées qui

ne demandent qu’à

s’ouvrir sur le monde

 

Et en nous la

réponse au moment

historique que nous savons

connaître, la réponse qu’ils

lui donnent malgré nous, la

liberté qui nous est

tronçonnée, la liberté qui

nous est extirpée au

forceps mais la liberté de

penser, la liberté d’

analyser, la liberté d’en

tirer des conclusions est

comme un feu, une lave de

volcan

qui ronge son frein

lentement.

 

Carole Radureau (22/03/2020)

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

Repost0

Publié le 21 Mars 2020

C'est le printemps

C’est le printemps il fait tout gris

Et pourtant

Les oiseaux chantent.

 

C’est le printemps le temps joli

Le renouveau

Les fleurs qui dansent.

 

C’est le printemps il fait tout gris

Dans nos cahutes

L’âme est triste.

 

C’est le printemps les bourgeons

Sortent

C’est le printemps

Les masques tombent.

 

Vous ne prendrez pas notre printemps

Car la folie, car la peur

D’un grand revers de cœur

Nous les plongerons dans les fleurs.

 

Vous ne gâcherez pas notre printemps

Car dans nos cœurs

Une flamme nouvelle

Jaillira pour faire table rase.

 

C’est le printemps les hirondelles

Signent

En bas d’une page une Terre Nouvelle.

 

C’est le printemps

Vous me croirez

Si je vous dis que c’est l’éveil de vos consciences ?

 

La terre-mère a soif de nouveaux printemps

Libres et clairs avec des chants d’oiseaux

La terre-mère a envie de ces printemps

Avec ses enfants respectueux de ses dons

La terre-mère en colère envoie le message

Ecoutons-le !

Si dans nos chairs la terre émeut

Notre sens naturel : alors prouvons-le !

 

Dès que nous pourrons tenir dans la main

Le printemps

Nous lui sourirons, lui dirons : Merci !

Merci pour ce que nous recevons

Merci pour nous laisser en vie

Merci pour nos proches

Merci pour tout

Aujourd’hui et demain

La terre sera notre conséquence

Sera notre atout

Notre devenir

Notre espérance

Nous ne les laisserons plus faire

Comme des fous

Nous ne laisserons plus détruire

Comme des furies

La terre qui nous héberge

Nous nourrit.

 

Carole Radureau (21/03/2020)

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Terre-mère, #Chronique du virus

Repost1

Publié le 21 Mars 2020

Monde nouveau

 

La tête au-delà du chaos

Fixant de sa pureté

La nature d’un monde nouveau

Enfin renouvelé

Et les potagers partout fleurissant

Sans produits chimiques

Sans dépendance de l’argent

Le regard au loin projette un halo

Un film en continu

Avec tant de leçons

Avec tant de solutions

Avec tant de perspectives

Et de résolutions

Saisissez ! Hommes la main tendue

Par l’inconnu, l’invisible virus, l’indicateur

Faites table rase

Le monde a changé de base

Nous n’étions rien

Soyons tout.

 

Carole Radureau (21/03/2020)

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

Repost0

Publié le 20 Mars 2020

La notion de liberté

Je suis libre dans ma prison

Car mon esprit vole dans le ciel

En compagnie de l’aigle

(dit Léonard Peltier).

 

Je suis libre dans ma maison

Car mon âme trop lourde a envie de cette partie de ciel

Où vole justement le pinson.

 

Je suis libre d’une liberté

Que vous n’aurez pas (les puissants)

Vous pouvez m’enfermer

Me contaminer

Me distancier comme des plants dans la serre

Je serre ma liberté dans mes bras

Comme je serre mes êtres aimés sur mon cœur

Même si je ne les vois pas.

 

Ma liberté toujours est relative

Elle est concept et j’en suis la dessinatrice

Elle est chaque jour que j’existe une lueur

Que je saisis, parfois.

 

Parfois j’oublie sa présence j’oublie

Que j’ai encore un choix :

Celui de penser avec ma tête à moi

Et nul ne rentre dans cet habitat.

 

Ma liberté toujours est aléatoire

J’en ai conscience, oui, comme j’en ai conscience !

Je respire car je peux encore le faire cet air

De liberté

Que je vous offre très fort en tendant mes bras :

Envole-toi ma liberté que je partage avec les cœurs lourds

Avec les peines les deuils les craintes les abandons d’espérance

Envole-toi ma liberté, coupe-toi en milliers de petits morceaux

En toi chacun alors recevra un air pur non contaminé

Chacun recevra la chaleur de l’amour et le baiser de la tendresse

Chacun recevra la force éternelle de l’énergie

La flamme qui brille bien au-dessus de tout

La liberté pure et belle

Comme une tourterelle.

 

Carole Radureau (20/03/2020)

 

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

Repost0

Publié le 19 Mars 2020

Jusque dans le cœur du monde

La blancheur la pureté

L’innocence la confiance

Ne dorment pas

Elles semblent figées

Filles des circonstances pourtant

Un souffle léger

Fait vibrer leur parole et

Leur pensée

Est un message d’espoir.

 

Carole Radureau (19/03/2020)

 

L’indice

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

Repost0

Publié le 19 Mars 2020

 

 

Une figure inconnue

Un mal invisible

Qui avance sans bruit et

Qui fauche

Sans bruit

Dans les cornes sombres

De la nuit.

 

Un mal universel qui veillait

En catimini

Qui pousse quand le monde

Chancelle

Que sa base a changé

Que rien n’a été fait.

 

Une figure monstrueuse

Qui n’en est pas une

Qui régule qui trie qui ne fait pas de

Quartier

Pour laquelle une planète entière

Tout à coup solidaire

Tout à coup égalitaire

Tout à coup presque unie

Tout à coup fragile

Tout à coup inquiète

Tout à coup.

 

Carole Radureau (19/03/2020)

 

COVID 19 dit GOLUM

COVID 19 dit GOLUM

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Chronique du virus

Repost0

Publié le 18 Mars 2020

Le vol du héron

 

Je suis une fleur d’insouciance

Un bol de renaissance

Qui s’élève et

Prend de la hauteur

 

Je suis étranger aux fluctuations du mental

Songer mais c’est un rêve de métal

Qui vibre

Au firmament

Comme un flux provoqué par l’aimant

 

Je suis étranger aux mécanismes

Aux manigances

Aux métamorphoses calculées savamment

Pour tirer profit de tout

 

Je suis une fleur du renouvellement

Qui va sa vie comme le vent simplement

Caressé par la force de la vie

Une fleur qui s’épanouit

Une fleur poussée par une force

Sans se poser de question.

 

Carole Radureau (18/03/2020)

 

Photographie de Serge sous licence Woody Guthrie

Voir les commentaires

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Oiseaux muses

Repost0