Le calme en soi comme étoile
Publié le 3 Juin 2023
Recevoir le calme en soi
Comme étoile
La paix intérieure non pas
Dans le sens où on l’entend
Comme une sorte d’aboutissement, sorte
De sagesse
Non, recevoir le calme d’une paix
D’un moment de repos où le corps
Enfin ne bout pas
Où la souffrance latente inconsciente
Si bien que l’on apprend à force à vivre avec
Où la souffrance latente inconsciente un court
Moment
Disparaît
Ce n’est pas une souffrance terrible
Comme peut, le corps en recevoir de toute sorte
C’est une souffrance insinue
Qui est là en permanence
Dont on fait sa demeure
Elle est là mais c’est autrement qu’on la distingue
Comme la fatigue continue comme
La mal-être permanent
L’impression de se traîner
Ce syndrôme de fatigue chronique bien connu
Pourtant cette souffrance elle a un siège
Elle est un peu comme une multinationale
Installée dans sa tour dorée
Qui règne et asservit le monde à sa guise
Son siège c’est le ventre
Le ventre d’après est un second cerveau
C’est vrai : on en arrive à penser avec son ventre
Ce ventre que l’on ne peut plus oublier
Se rappelant à nous à chaque moment
Par tous les moyens possibles
Ce ventre qui nous enferme sur notre mal
Je ne le jugerais pas comme j’aimerais le faire
D’un PDG de multinationale
Parce que le ventre, lui, souffre
Il souffre et nous entraîne avec lui
En bon partageur
C’est qu’il faut trouver une réponse à son mal
Il faut le reconstituer
Il faut soigner les multiples blessures qu’il a reçu
Année après année
Dans la violence générée par la société de « progrès »
Absorbant tant et tant de substances
Devant gérer tant et plus de nuisances
Devant filtrer toujours plus de polluants
Y ajoutant le stress permanent
C’est comme reconstituer un écosystème
Chaque être sur terre qui souffre des conséquences
De la pollution environnementale (y compris alimentaire)
Est un organisme qui souffre en partenariat avec la Terre Mère
Il faut se soigner pour soigner la terre
Il faut prendre soin de soit
Pour être fort pour soigner la terre
Tous les organismes vivants sont une seule et même souffrance
Ils sont tous reliés à un pouvoir suprême qui les détruit
Là dans son siège
Protégé par des gardes sans pitié
La terre souffre comme le ventre
La terre comme le ventre a besoin de paix
Quand la paix quelque temps fait face à la lumière
De suite on ne la nomme pas
La déconnexion n’est pas effective
Le corps a besoin de se poser
Avec son ventre avec son flux précieux malmené
Tout est beau autour de nous
Les oiseaux chantent tant qu’ils peuvent
Les roses se dépêchent de fleurir et d’embaumer
Avant de griller
Le soleil pose ses rayons tel un projecteur
De lumière diffuse sur tout ce qui est merveilleux
La vie printanière resplendit et le corps,
Lui,
Devrait être au diapason
Ralentir le flux de son corps
Pour en faire une petite rivière timide
Qui n’ose encore se révolter……
Ralentir le cours de son esprit
Pour « coller » à la nature
Pour s’en inspirer…..
Laisser de côté les relents
Laisser de côté les problèmes sans solutions
Le temps de la rose
Est un temps de réflexion
Le temps de la rose
Est un temps de séduction
Le temps de la rose
Est un temps de tendresse
Que l’on a envie de partager.
Prenez cette étoile de paix
Prenez ce bouquet de roses
La chaîne d’amour entre les êtres
Existe sur cette terre
La souffrance doit s’y accrocher
Non pas comme une désespérée
Mais comme une guerrière
Qui par la force de l’amour
A dépassé la ligne de non-retour
Qu’on lui prédisait.
Carole Radureau (03/06/2023)