L’arbre qui cache la forêt de nuages

Publié le 15 Mars 2022

L’arbre qui cache la forêt de nuages

 

Questions de Caro

 

« Pour demander la paix des hommes,

Ne faut-il pas déjà détenir la paix de l’homme ? »

 

« Réalise-t-il, l’homme qu’il ne vit pas dans la société

Mais plutôt, qu’il la subit ? »

 

L’oasis de la paix, le sein de la tendresse, la forêt qui jaillit de la nuée de nuages, jaillit de la Terre-Mère respectée.

 

La nature respectée

C’est comme une montagne qui surgit

Dans un océan d’ordures ;

La nature respectée

C’est comme entrer dans la forêt :

Le voile de la paix qui

Envahit le corps et l’âme ;

La nature respectée

C’est cet îlot de verdure

Au milieu de la laideur

Au milieu du déchet de notre civilisation :

Les oiseaux ne s’y trompent pas

Les insectes ne s’y trompent pas :

Eux, ils survolent, donc ils voient depuis le ciel

Repérant ce qui est

Et cette tache-là, en bas

Et cette lumière, là, en bas

Et cette ambiance-là, en bas

Et cette vie, là, en bas

Et cette énergie qui s’en détache

C’est un signe de nature respectée

 

Dans cet immonde puzzle de béton, de pollution, de misère, de développement

Les hommes l’ont créé

Pour y demander par la suite

Pour y demander sans cesse

Pour y réclamer par la suite et sans cesse

Dans un semblant de prière :

La paix !

 

Carole Radureau (15/03/2022)

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #L'arbre qui fait parler de lui

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H
finalement, on était pas mal au moyen âge
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C
Je crois que chaque période à ses bonnes choses et ses misères, ce ne sont pas les mêmes et je ne sais pas si l'on peut les comparer, il n'empêche, qu'arrivés à notre stade, on aurait peut-être pu éviter les écueils dus au capitalisme.
A
Ton poème a la forme de la prière en effet. Quelle tristesse...<br /> La photo est top elle est de toi ?
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C
Oh ! ben non, elle n'est pas de moi, j'aimerais bien voir ça un jour. Je l'ai piquée sur fb.......allez hop, me suis-je dit, ça va m'inspirer une telle image et comme de fait.
A
C'est désespérant, je suis désespérée.
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C
Il ne faut pas désespérer Anne-Marie, juste rester pragmatiques, peut-être aussi fatalistes, hélas. Sachant que ce que l'on souhaiterait, nous, les personnes de gauche dans le monde, n'existe pas, sans doute n'a jamais existé et que c'est très certainement plus encore que de l'utopie et pourtant, ce que l'on souhaiterait est tout à fait juste et il convient d'aller en ce sens. Seulement voilà, je ne crois pas que nous vivions des périodes de paix et d'accalmie quand on se sent tranquilles, ce ne sont que des cycles pendant lesquels les hommes puissants préparent d'autres guerres et d'autres expansions. Il en a toujours été ainsi depuis que l'homme civilisé est en état de se déplacer et d'aller voir chez ses voisins si l'herbe est plus verte. Quand on s'intéresse un peu à l'histoire, elle n'est qu'une succession d'évènements dramatiques liés à l'expansionnisme , au désir de conquêtes de gros égocentriques et de peuples acculés et assimilés. Moi, je vois ça, sans cesse avec les minorités que je documente, elles ont leur petite histoire à elle, incluse dans l'histoire de telle région, ces minorités sont les premières à occuper les territoires (-et il y a aussi chez elles des expansionnistes), elles sont tout au long de l'histoire ballotées d'un côté et de l'autre selon le conquérant qui veut toujours, leur appliquer son sceau c'est-à-dire assimilation, évangélisation, abandon de la langue indigène. Alors, beaucoup résistent, mais ça se fragmente, ça se disperse, pourtant globalement il reste toujours des traces de ces peuples premiers. Moi, si tu veux mon avis, si nous nous réincarnons dans 2000 ans et si la terre-mère n'a pas implosé, s'il reste encore des êtres humains, pour moi, c'est sûr, ceux qui seront encore à leur place ancestrale ce sont les peuples indigènes. Pourquoi, parce qu'ils ont leur territoire en eux, ils ne font qu'un avec leur territoire, c'est pour lui et par là lui qu'ils existent et qu'ils vivent et qu'ils se battent et en cela ils ont complètement raison. C'est là, leur force. Et ils en bavent c'est clair, mais ils gardent leur force, la force de la communauté tribale, quoi qu'il en soit. La civilisation est un rouleau compresseur. Elle nous a fait perdre notre unité, notre cellule familiale, notre solidarité, notre quartier, notre appartenance à un groupe humain, et encore plus ces dernières années. C'est terrible mais on ne doit pas se démoraliser. Vivre le moment présent est la seule chose qui compte car c'est la seule qui est vraie. Bon courage Anne-Marie.