Sérénité sur l’arbre mort

Publié le 24 Septembre 2021

Sérénité sur l’arbre mort

 

Dans le rai de lumière

Au son matinal

Fixant de son regard tiède

Interrogeant les astres

L’oiseau est là de retour

Avec son petit crâne bombé

Sa marque identificatrice

 

C’est la matinée-sérénité

Celle où l’image des oiseaux

Retrouvant leur cantine

Réinvestissent les lieux

 

L’arbre lui est toujours là

Ses branches sont toujours accueillantes

Certes elles ont oublié à jamais

La garniture de feuilles

Mais le support est encore stable et bon

Le perchoir momentané

 

Perdre la cantine des oiseaux

Quand tout les pousse à réclamer pitance

C’est comme perdre d’évidence

La sérénité

 

Bibendum a fait sa vie tout l’été

Il a batifolé procréé et procréé

Loin de nos yeux

Loin des yeux près du cœur dit-il

Me regardant droit dans les yeux

Là où me sait le regarder

Et

Tournant sa tête

Interrogateur

Comme nous savons à cela

Le reconnaître entre tous.

 

Carole Radureau (24/09/2021)

Sérénité sur l’arbre mort
Sérénité sur l’arbre mort

Rédigé par caro et hobo

Publié dans #Pas un jour sans poème, #Oiseaux muses

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H
Elle est mignonne cette tourterelle, les photos sont très réussies !
Répondre
C
Merci Serge. Quand j'ai vu le tableau, je me suis dit, quelle merveille, vite, mon appareil, il y a quelque chose à faire. Ce matin, les tourterelles étaient au même endroit, l'environnement et la lumière n'étaient plus aussi sympa pour la prise de vue (c'était très brumeux ce matin).
A
Les photos sont excellentes, belle exploitation de la lumière. C'est vrai qu'on finit par les reconnaître, j'ai parmi la cinquantaine de pigeons du quartiers quelques favoris que je reconnais même de loin alors que plusieurs se ressemblent. Qu'est ce qu'ils ont la belle vie chez toi !
Répondre
C
Je te comprends, car même si j'ai un jardin et que je sais être très privilégiée, avec mon problème d'intolérances, je suis souvent obligée de restée enfermée parce qu'il y a des odeurs des gens qui sont trop proches de chez nous. Mais je relativise. C'est bien ce que tu fais pour nourrir "tes" pigeons, cela me fait penser à moi qui prend des risques pour sortir malgré le temps, tout ça pour être au rendez-vous des oiseaux.
A
M'en parle pas, quand je ne vois pas mes favoris pendant deux jours, je déprime. Il faut dire que de temps n temps ils les chopent et les emmènent dans les villages, les gens les mangent. Le mien avec sa petite femelle est toujours revenu !<br /> Je leur donne des lentilles sur le rebord de ma fenêtre mais les gens râlent, ça salit tout évidemment alors pour éviter un carnage, maintenant je leur donne plus loin, au pied d'une platane, deux fois/jour, parfois je ne descends que pour ça :))) Mais "le mien" vient quand même tous les matins dire bonjour devant ma fenêtre, je lui donne discrètement et il s'en va. Qu'est ce que j'aimerais habiter à la campagne et sans voisins !
C
C'est vrai qu'on en distingue quelques-uns mais ce n'est pas terrible parce qu'on leur donne une identité et quand on ne les voit plus, on a de la peine, comme pour un animal familier. Ils ont leurs petites habitudes, ils me connaissent bien aussi, j'ai du mal à les rationner quand je commence à mettre de la nourriture parce que je me dis qu'ils sont confiants et s'il n'y a rien, ça les déstabilise. Mais je ne sais pas si je pourrais suivre car il y a vraiment cette année, encore plus d'oiseaux que d'habitude.