Tel le cygne de Bewick
Publié le 21 Août 2019
Par Maga-chan — photo taken by Maga-chan, CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=504419
L’amour tel le cygne de Bewick
Glisse
Son regard tranquille
Sur l’onde
Imperturbable.
Il est eau
Il est pur
Il ne souffre d’aucun remous
Le long cou blanc
De l’amour
N’a ni collier ni chaîne
Ni écharpe
Pour serrer sa pureté
Dans une prison conformiste.
Lui, il a dû passer par trois paliers
Trois barrages sur la rivière torrentueuse
Un à un
Il les a affrontés
Chaque fois
Son amour était plus fort.
Il regardait droit devant
Il se contentait du présent
Sa cape d’invincibilité
Son iris sa pensée et son jonc nécessaire
Son cœur est devenu fort
Ses convictions sincères.
Blanc comme l’enfant qui naît
Calme comme l’onde qui se tait
Malgré les furies du monde
Blanc comme un cœur qui sait :
Qui sait ce que l’autre cœur sait.
Carole Radureau (21/08/2019)