La cité éperdue
Publié le 6 Octobre 2018
…..poésie de Talampaya…..
Cité
Qui a puisé
L’imagination
Dans les coquilles
De nacre et de fusion
Dessins ocrés aux veines délicatement
Sculptées par le rouge sang de l’argile ferreuse
Striures imitant le cri de l’opale
Caracoles empressées comme saturées de confiance
Comme massées par des eaux
Inconséquentes.
Je ne sais où sont les maisons dans cette cité
Eperdue
Confuse et curieuse
Des lits superposés
Imbriqués du canevas de calcaire
Et de mica
Semblent nous dire que quelque chose
Etait
Autrefois
Présent dans cet endroit.
Les petites pointes acérées
Résidus de matière
Pressée
D’en finir
Semblent ériger au ciel
Des doigts aux ongles
Jamais coupés.
La palourde géante
A mis sa robe du dimanche
Aux tons du désert sans macules
Le dénivelé a lacé sur ses bottines
Des épines ensablées
Ne nuisant en rien
A leur nocivité.
Je regarde cet espace
Tout de minéral
De présence époustouflante
Comme un conte de pierre
Je me dis que le chaos de la roche-mère
Très beau
Sincère
N’en fini plus de dévoiler
Des résidus obscurs et mystérieux
Comme habités
Par un univers
Inconnu.
Carole Radureau (03/09/2018)
Parc national de Talampaya, Ciudad perdida, La Rioja Argentine