La serrure
Publié le 20 Septembre 2018
……poésie de Talampaya…..
Forme libre
Insérée
Sculptée dans la matrice
Rouge
Infusée par un fer amoureux.
Une à la grande échancrure
Comme éprise
D’une clé inconnue à elle
Encore.
Vers l’horizon se lève
Un chant d’oiseau
Qui est comme l’étincelle
Qui érige
Les volcans.
Elle a passé l’épreuve du temps.
Elle a connu l’époque des dinosaures.
Elle est une arche sur le monde
Développée
Gorge
Arquée
Tournée
Vers le présent
En attente de clé
En attente
D’être comblée.
Je l’ai trouvée la clé
Perdue.
Une qui avait pris tant de siècles
A chercher, égarée dans les couloirs
Du temps.
La clé c’est une énigme
Un point d’interrogation ?
Ou pas.
Si peu de chose en fait pour la comprendre :
Rien de compliqué.
Une sagesse en elle à déchiffrer, à lire
Surtout à comprendre.
Cela se produit quand on est prêt.
Cela se produit quand on voit trop clairement
La serrure avec son espace vide
Cet espace
A compléter
Comme une anomalie qui gêne la vie
Même si elle s’en accommode.
Tant de sagesse contenue dans cette clé :
Elle n’est pas USB
Son pouvoir, son savoir ne sont pas quantifiés
Ni dosables
Ni numérisables
Ils sont poussière infinie à respirer dans l’unique fleur
Du moment présent.
On peut partager la grande connaissance de la clé
La glisser dans une serrure
Apprêtée
Une qui a décidé de s’ouvrir
Aux savoirs propres et essentiels
On peut la décliner la diffuser avec la grande tendresse
De qui sait
La clé est universelle
C’est une sagesse infinie qui rime avec vie
Qui dicte la route à suivre
Qui prend dans la confiance en soit
Sa grande part de réalité.
Carole Radureau (19/09/2018)
Parc national de Talampaya, Argentine