Ciudad perdida, perle de la selva
Publié le 9 Septembre 2018
….poésie de la Sierra Nevada de Santa Marta…..
Teyuna de la civilisation Tayrona
Une qui a permis que naissent des peuples
Bien différents d’autres peuples :
Kogis, Arsario, Kankuamo, Arhuaco
Les Hermanos Mayores veillant
Tels des phares sur le monde
Et sa folie perpétuelle
Ciudad perdida
Etincelle de pierre
Perdue dans le vert profond de la selva
Préservée
Ignorée
Tranquille
Calme
Paisible
Jusqu’à l’arrivée du tourisme
Un qui est avide
De sensations.
Les terrasses excellent dans un art peu commun
A cheval sur le précipice
Et le précipice
Plus tôt que Machu Picchu est née ta citadelle
Celle qui a verdit fleurit périt.
Nous restent les témoignages
Perles vives à saisir aux pincettes
Dans la pierre
De la vérité.
Nous restent la parole orale
Les légendes les mythes les traditions
Tout ceci qui se garde précieusement
Le respect en est le gardien
Inaltérable
Car chaque perle du passé
Est une perle d’émeraude
Ses cils sont d’ors
Ses syllabes d’argent
Et la pierre en est un écrin particulier
Que la selva endort chaque soir
D’une tendre berceuse.
Ce que vous verrez ne sera qu’un reflet
Il convient de comprendre la cosmogonie
Pour connaître
Véritablement ce qui est
Ce qui fut
La fusion du profane et du sacré
La fusion du rêve et de l’amour
La fusion du cosmos et de la terre-mère
Ni l’un sans l’autre
Ni l’autre sans l’un pour écrire
Durablement
L’histoire des peuples.
Carole Radureau (04/09/2018)
Ciudad Perdida, Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie