La poésie est larme de liberté
Publié le 22 Novembre 2017
La poésie est larme de liberté
Elle est arme qui libère
Car ses mots sont prospères
Elle est larme qui libère
Car ses flots sont éphémères
La poésie est celle qui ouvre toutes les portes
D’ailleurs
Elle n’aime pas les portes
Son souhait de liberté
Est que n’existent plus de portes
Qui enferment isolent excluent punissent
La poésie est très forte car elle est munie d’une gomme
Une gomme qui peut tout effacer
Même les barreaux
Même les injustices
Même les cruautés des hommes
La poésie est très forte car elle peut naître dans la prison
S’écrire sur un mur ou un vieux bout de papier chiffonné
Sur une table elle écrit l’ode au plan
D’évasion
Sur l’étiquette d’une bouteille oubliée
Elle écrit des mots réconfortants
Qui sont comme des liants
Ils font chaud au cœur
Du prisonnier
La poésie est une arme bien plus forte que les armes à feu
Elle est invisible transparente comme absente
Et pourtant
Elle est partout
Il faut juste la trouver lui tendre son oreille sa main son mot son cœur
Et d’un stylo en silex d’une plume de pigeon
D’un kleenex ou d’un morceau de papier toilette
Elle écrit LE POEME
Qui libère
Celui qui a des ailes
Celui qui féconde les libertés
Celui qui dénonce l’injustice
Celui qui défonce les prisons
Celui qui dénoue les chaînes
Celui sans lequel plus rien ne sera jamais
Pareil.
Carole Radureau (21/11/2017)